< Retour à la page d’accueil blog

Comment es-tu arrivée sur ce projet ?

Je travaille pour TEFAL, filiale du groupe SEB. J’ai terminé ma licence professionnelle il y a un an puis effectué des missions à la suite de ma formation. Lorsque ce gros projet est arrivé, ils ont fait appel à moi car je connaissais déjà l’usine, ses principaux métiers et interlocuteur·trice·s.

 

Pourquoi es-tu passée par AptiSkills pour devenir ingénieure consultante ?

Je sortais d’école et je ne connaissais pas grand-chose au domaine de la prestation. On m’a proposé différentes sociétés de conseil et c’est AptiSkills que j’ai retenu car je trouvais que l’entreprise avait l’air plutôt sympa et conviviale. J’ai commencé en novembre dernier.

 

Peux-tu nous en apprendre davantage sur SEB et TEFAL ?

Il faut savoir que SEB possède plus de 34 filiales à travers le monde. TEFAL est donc une de ses nombreuses filiales. L’entreprise fait des articles culinaires et de cuisson électrique. Je travaille essentiellement sur ces articles : casseroles, poêles, etc… Le siège de ces articles culinaires se situe à Rumilly, appartenant au groupe SEB.

 

 

 

En quoi consiste ton travail ?

Je travaille sur des projets d’amélioration de lignes de production afin de réduire les consommations de matières premières, notamment sur nos lignes mais aussi pour améliorer l’ergonomie au poste, que ce soit pour les postures physiques ou la charge mentale.

Chez TEFAL Rumilly, nous fabriquons des articles anti-adhésifs en y déposant un revêtement. Cette dépose se fait de manière semi-automatique, via des machines de sérigraphie. Pour l’application de ce revêtement, nous avions de nombreuses pertes, et cela nécessitait une attention et un contrôle permanent des opérateur·trice·s, pour veiller à la qualité de la dépose sur les disques.

Avec l’équipe projet, nous nous occupons d’automatiser cette partie approvisionnement. J’opère pour réduire les déchets des matières premières générés. Je me rends régulièrement à l’usine pour questionner les opérateur·trice·s sur leur travail. Ce poste est très technique, mais nécessite aussi beaucoup de relationnel. Pour mener un projet comme celui-ci, il faut apprendre à connaître les gens, à travailler avec eux et comprendre leur quotidien afin d’adapter au mieux les solutions proposées.

 

Quelles sont tes missions au quotidien ?

Par exemple, une journée type : je peux passer une journée complète à l’atelier pour régler des éléments mécaniques. Je fais aussi du travail manuel sur les machines, ce qui implique d’installer nos solutions sur les postes de travail. Je prends en main les outils afin de voir comment fonctionnent toutes les nouvelles installations qu’on amène sur les lignes. Pour optimiser le process, c’est nous qui les installons directement, moi et la personne avec qui je travaille.

Etant donné que ce projet est rattaché à la production, je me rends tous les jours à Rumilly chez TEFAL, où se trouve mon bureau, ce qui me permet également d’observer et d’améliorer les process directement à l’atelier.

Nous avons mis en place un suivi, on regarde les quantités qu’on rejette aujourd’hui comparées à celles qu’on rejetait avant le projet. Au niveau ergonomique, quand je discute avec les régleur·euse·s, les opérateur·trice·s sont vraiment content·e·s, ça leur change leur quotidien ! Niveau charge mentale, le niveau de stress est également réduit, ce qui joue aussi sur les TMS (Trouble MusculoSquelettiques). Ces TMS sont dus aux gestes répétitifs. Mêmes si les charges unitaires ne sont pas très lourdes, le cumul sur une journée peut provoquer des douleurs : c’est un des axes que nous améliorons avec notre projet.

 

Comment se passe ta mission ? As-tu eu des difficultés ?

Cette mission me plaît beaucoup, c’est vraiment valorisant. C’est un équilibre parfait entre la technique et le relationnel, c’est hyper enrichissant en tout point.

Je craignais au premier abord qu’un régleur n’adhère pas aux nouveaux processus qu’on mettait en place. Il faut dire que l’on bouleverse vraiment leurs pratiques de travail. J’avais l’impression qu’il était très sceptique à l’idée de changer. Finalement, le régleur de nuit en question déploie toutes les pratiques que je lui avais conseillées alors que je ne pensais même pas qu’il les prendrait en compte. C’est très satisfaisant de voir que les nouvelles pratiques prodiguées sont appliquées et que les régleur·euse·s prennent en considération nos conseils et s’impliquent dans le projet.